Aujourd’hui le pouvoir des plantes sur la santé est largement reconnu. Depuis plusieurs années les études scientifiques sur les dérivés des plantes se sont multipliés au vu de leur potentiel thérapeutique et de leur aspect naturel. Dans ce contexte, les extraits de gingembre et de romarin ont été traditionnellement utilisés par la médecine pour leurs effets thérapeutiques dans de nombreux domaines, notamment pour les maladies inflammatoires.
Beaucoup de médiateurs chimiques interviennent lors d’une réaction inflammatoire. La cytokine et des espèces de nitrogène réactif, qui sont à l’origine de la réponse inflammatoire, parviennent à recruter et activer d’autres cellules permettant ainsi de résoudre le processus d’inflammation.
Grâce à l’étude in vitro réalisée par les scientifiques Osely Justo, Dirce Gabriel, Patricia Simon, Wirla Taashiro, Palo Rosa, Angela Moraes les effets anti inflammatoires du gingembre et du romarin sur les cellules ont pu être étudiés.
Les extraits de gingembre et de romarin ont été récoltés grâce à un procédé au CO2 supercritique permettant une pureté finale.
Les résultats finaux de l’expérience ont montré que ces deux plantes sont capables d’inhiber la production de TNF-alpha, IL-1 et NO. Notons que le gingembre montre, comparativement au romarin, un pourvoir plus important.
Les scientifiques tirent la conclusion que les effets bénéfiques sur l’inflammation du gingembre et du romarin « peuvent être associés à l’inhibition des médiateurs dans le processus inflammatoire ». Grâce au procédé d’extraction au fluide supercritique, les extraits de végétaux peuvent être utilisés et ne nécessitent pas une multitude de procédés post production.